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28-04-2024
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Doctrine islamique-Les Plus Beaux Noms d’Allah 2008-leçon (100-024)B : La Divinité Unique (Al-Ilâah) 2.
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

  Louange à Allah, Le Seigneur de l’univers, que la prière et la paix soient sur notre Maître Mohammad, le probe et le digne de confiance ; Ô Allah, délivre-nous des ténèbres de l’ignorance et de l’égarement et guide-nous vers les lumières de la connaissance et du savoir ainsi que de la boue des désirs vers les Hauts Paradis.

Parmi les Plus Beaux Noms d’Allah, La Divinité Unique (Al-Ilâah) :  

 Honorables frères, nous sommes toujours avec Le Beau Nom d’Allah, exalté soit-Il, « La Divinité Unique » (Al-Ilâah) qui signifie « l’Adoré ». L’attestation de foi « Il n’a y d’autre divinité à part Allah » signifie qu’Allah, exalté soit-Il, est Le Seul à être adoré à juste titre, qu’Allah est Seul digne et mérite d’être adoré, car Il est Le Créateur, Il est Le Seigneur, Il est Le Seul Propulseur : 

1-    L’adoration est indispensable à la Divinité du Divin :

 Dans notre dernier cours, nous avons défini l’adoration en tant qu’une obéissance volontaire, mêlée d’un amour profond, basée sur une connaissance évidente et menant à un bonheur éternel.
  Nous avons soulevé également les pratiques cultuelles telles que la Salât, le Jeûne, le pèlerinage et la Zakât ; comme nous avons traité les pratiques comportementales, telles que la droiture, la sincérité, la probité et la chasteté. 
  Nous avons précisé en nous fondant sur des textes coraniques que les pratiques cultuelles ne peuvent être acceptées et ne peuvent être saines à moins que les pratiques comportementales le soient tout autant. 
  Nous passons aujourd’hui à un autre sujet lié à l’adoration, car (La Divinité) est l’Adoré et nous avons été créés sur terre pour adorer Allah :

« Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. »

Coran 51 : 56

2-    La notion de l’adoration est ample :

  Cependant nombreux sont les Musulmans qui s’ils évoquent le terme de l’adoration pensent aussitôt aux pratiques cultuelles, telles que le Jeûne, la Salât, le Pèlerinage et la Zakât, et c’est là un véritable problème car la notion de l’adoration est beaucoup plus ample, elle traduit une soumission infinie à Allah, exalté soit-Il, mêlée d’un amour profond et basée sur la Méthode d’Allah. La notion de l’adoration implique sans aucune exagération, environ cent mille clauses qui relèvent de tous les détails de notre vie, à commencer par le lit conjugal pour finir dans les relations internationales.

Les types de l’adoration :

  Voilà pourquoi les types de l’adoration sont diversifiés :

Premier type : l’adoration de l’identité :

  Qui es-tu au juste ? Voici le premier type de l’adoration qui s’incarne dans ton identité. Il n’est de doute que chacun de nous occupe une place dans la société à laquelle il appartient. Tu peux être une personne qui vit dans l’aisance : la première adoration qui t’incombe en tant qu’un homme riche, serait la dépense de ton argent, voire, l’argent serait le premier test que tu dois subir. Tu peux passer brillamment le test en dépensant ton argent dans les voies qui te haussent très haut dans la vie future ou alors tu peux dépenser cet argent dans la satisfaction de tes désirs et la poussée de tes instincts. Le hadith Qudusy est explicite :

((Mon serviteur, Je t’ai donné de l’argent, à quoi l’as-tu employé ?))

  Dans la vie future la langue avec laquelle tu parlais sera liée, ce sera au tour de tes actes de témoigner de ton comportement :
  ((Ô Seigneur, je n’ai rien donné en aumône de peur que mes enfants ne souffrent de pénurie à ma mort.))
  Allah, exalté soit-Il, lui dira    :

((N’as-tu pas appris que Je suis Le Grand Pourvoyeur, Le Détenteur de la force et l’Inébranlable ? Sache que J’ai infligé à tes enfants ce que tu redoutais qu’il ne leur arrive)).

  Puis Allah, exalté soit-Il, demandera à un autre serviteur :

((Mon serviteur, Je t’ai donné de l’argent, à quoi l’as-tu employé ?))


  « Ô Seigneur Je l’ai donné, dira-t-il, à tout nécessiteux et à tout misérable indigent car j’avais une confiance absolue en Toi, Tu es le meilleur gardien et Le plus Miséricordieux des miséricordieux !»
  Allah, exalté soit-Il, dira :

((J’ai été le meilleur Gardien de tes enfants à ta mort))

Al-Athar

  Donc, tu peux faire partie de la catégorie des gens riches dans la vie ici-bas, et ta première adoration consiste à donner de ton argent en aumône. Cela s’appelle l’adoration de l’identité. Qui es-tu ?
  Il est un autre individu qui possède la puissance et occupe un poste éminent, celui-ci peut d’une simple signature apposée au bas d’un papier ajouter foi à un droit et établir un bon acte ou au contraire annuler une fausseté et déraciner un vice. Ta perspective devient d’autant plus ample que le poste que tu occupes est remarquable.
  Je me rappelle d’un voyage que j’ai effectué à destination de Damas à bord d’un avion qui venait de Chypre. Lorsque l’avion a survolé le littoral de notre pays, j’ai pu apercevoir Beyrouth en même temps que Tripoli.  A une hauteur de quarante mille pieds tu as la possibilité de discerner une étendue de cent kilomètres sur terre. Cette vision m’a appris une leçon : le haut rang qu’un individu peut occuper est étroitement lié à l’ampleur de sa perspective et aux responsabilités qui lui incombent.
  L’enseignant dans une classe est responsable d’une trentaine d’élèves au moment où le directeur de l’école a à sa charge trois-cent soixante élèves. Le directeur de l’éducation est responsable d’un département alors que le ministre de l’éducation est chargé des programmes scolaires au niveau du pays. La responsabilité de l’individu s’accroît à mesure que son poste se distingue. Ce qui a poussé Omar ibnul Khattâb (qu’Allah soit satisfait de lui) à dire : 
  « Je ne suis point le meilleur parmi vous mais le fardeau que je porte est absolument le plus lourd ».
  L’individu qui occupe un poste éminent doit frémir et frissonner car il aura à rendre compte de toutes les responsabilités dont il avait la charge. Omar ibnul-Khattâb (qu’Allah soit satisfait de lui) a pu très bien percevoir la teneur de cette responsabilité où il a dit :
  « S’il arrive à une mule de trébucher en Iraq, Allah me demandera des explications à son sujet » 
  Fatimah, la fille d’Abdul Malek est entrée chez ‘Omar ibn abdul-Aziz et l’a trouvé en pleurs à l’endroit où il accomplissait régulièrement la Salât : « Qu’est-ce qui te fait pleurer ? » lui demanda-t-elle. « Laisse-moi en paix » lui répliqua-t-il, mais à force d’insister, il a fini par lui avouer : 
  « Gare à toi Fatimah, on m’a confié les affaires de cette communauté, j’ai pensé au pauvre affamé, au malade égaré, au misérable mal vêtu et de plus inconnu, à l’orphelin dérouté, au tyrannisé opprimé, à l’étranger et à l’emprisonné, à l’homme qui a pris de l’âge et à la veuve vivant en solitaire, à celui qui a beaucoup d’enfants et peu de vivres, et à ceux qui leur ressemblent aux deux extrémités du pays et j’ai su qu’Allah, exalté soit-Il, me demandera des comptes à rendre à leur sujet, tous sans exception, et que le Messager d’Allah prendra leur parti et sera mon adversaire. J’ai pris peur que mes justifications ne soient à la hauteur de cette responsabilité, c’est ce qui me fait pleurer. »  
  Voilà pourquoi, chers frères, la première adoration de l’homme qui possède la puissance serait de consolider le vrai et d’annuler le faux, de restituer leurs droits aux ayants-droits opprimés. 
  Revenons à l’adoration de l’identité, qui es-tu ? Riche ? Ta première adoration serait de t’acquitter de l’aumône. Puissant ? Ta première adoration serait de faire triompher le vrai. Savant ? Ta première adoration serait de tirer les ambigüités au clair, d’élucider les suspicions et de ne craindre qu’Allah pour dire la vérité sans aucune crainte d’être blâmé. On demanda à Hasan al-Bâsri :
  - « Qu’est-ce qui t’a valu ce rang, Ô Imam ?
  - « Mon détachement de la vie mondaine des gens et le besoin urgent qu’ils avaient de ma science. »

« Ceux qui communiquaient les messages d’Allah, Le craignaient et ne redoutaient nul autre qu’Allah. » 

Coran 33 : 39

  En effet, quel serait le résultat si le prédicateur qui s’est chargé d’appeler les gens à Allah, exalté soit-Il, craignait quelqu’un d’autre qu’Allah ? Il tairait le vrai par peur de lui et fixerait le faux pour lui faire plaisir, à ce moment-là sa prédication serait invalidée, d’où le dicton : « La parole qui établit une vérité ne peut couper les vivres à quelqu’un ni rapprocher la date de sa mort ».

« Ceux qui communiquaient les messages d’Allah, Le craignaient et ne redoutaient nul autre qu’Allah. » 

Coran 33 : 39

  Telle est la première adoration des prédicateurs, établir le Vrai et le tirer au clair.
  En tant qu’une femme, ta première adoration serait de prendre soin de ton époux et de tes enfants.

((Sache, Ô femme, et apprends à toutes les autres femmes que le fait d’obéir à son mari équivaut au Djihâd pour la Cause d’Allah))

  Le Djihâd, comme vous devez le savoir sans doute, est placé au sommet de la pyramide de l’Islam, c’est pour cette raison que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a répondu à ses compagnons qui se pressaient autour de lui pour l’inviter à loger chez l’un d’eux lors de la conquête de Makkah :

((Montez-moi la tente près de la tombe de Khadidja))

Al-Athar

  J’attire votre attention là-dessus que le drapeau de la victoire a été planté devant la tombe de notre mère Khadidja (qu’Allah soit satisfait d’elle), afin que le monde entier sache que cette femme qui gît dans sa tombe est son partenaire dans cette victoire qu’il vient de remporter (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam).
  Serais-tu un homme riche, un homme qui occupe un poste éminent, ou un savant, ou toi chère femme, une épouse, sachez tous que l’adoration prioritaire est liée à l’identité de votre personne. Ceci fut un autre sens de l’adoration.

Deuxième type : l’adoration de la circonstance :

  Si tu as un père malade, l’adoration qui vient au premier rang est celle de la circonstance : les soins que tu dois porter à ton père doivent être prioritaires. Si tu as un invité chez toi, ta première adoration serait de rendre honneur à ton invité. Si ton fils se prépare à passer ses examens, ton adoration prioritaire serait de lui fournir une ambiance favorable. Cela s’appelle l’adoration de la circonstance.

Troisième type : l’adoration du temps :

  Il est des actes qui doivent s’accomplir durant la nuit qu’Allah n’accepte pas de jour et des actes qui doivent être accomplis durant la journée qu’Allah n’accepte pas de nuit.   Cela correspond à l’adoration de temps.
  On rapporte dans les biographies que le gouverneur qu’Omar a désigné à Azerbaïdjan a envoyé son messager à Omar. Ce dernier est arrivé à Madinah vers minuit et a détesté frapper à la porte du Prince des croyants à une heure aussi tardive en foi de quoi il a préféré passer la nuit dans la mosquée. Bien que la mosquée fut dans plongée l’obscurité il entendit les sollicitations d’un homme qui pleurait chaudement en disant : 
  « Ô Seigneur, as-tu accepté mon repentir pour que je m’en félicite ou alors l’as-tu rejeté pour que je console mon âme et l’incite à la patience ? »
  -    « Qui es-tu, qu’Allah te fasse miséricorde ? 
  -    « Je suis Omar, lui répondit-il.
  -    « Le Prince des croyants ?!!! Mais tu ne dors pas la nuit Ô Prince des croyants ? 
  -    « Si je passais toute la nuit à dormir je provoquerais ma perte auprès de mon Seigneur et si je passais le jour à dormir je provoquerais la perte de ma communauté » lui répondit Omar.
  Le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) vit un jeune homme passer la journée à adorer Allah au lieu de travailler, et lui demanda :

((Qui est-ce qui t’offre à manger ?))


  « Mon frère » lui répondit-il.

((Ton frère est meilleur adorateur que toi))

Al-Athar

  Le travail doit s’effectuer durant les heures de travail, le temps de l’adoration doit se faire à l’aube en même temps que la lecture du Coran, sans oublier la Salât qui s’effectue en pleine nuit, ni la Salât du Fadjr qui se fait en commun à la mosquée :

((Celui qui accomplit la Salât du Fadjr en groupe sera favorisé de la protection d’Allah, exalté soit-Il jusqu’au soir…))

Moslim

Quatrième type : l’adoration de l’époque :

  Il est des fois où l’époque toute entière requiert une adoration qui lui soit propre. Lorsque l’autre partie cherche à réduire les Musulmans à la pénurie, ceux-là sont appelés à réformer leurs terres, élever les digues, exploiter les richesses enfouies dans la terre, développer les industries afin de se procurer suffisamment d’argent pour venir en aide à leurs coreligionnaires et trouver une solution à leurs problèmes. C’est l’adoration qui doit venir en premier par ordre d’importance.
  Si l’autre partie envisage de provoquer notre égarement et notre perdition, il faudra fixer les normes de notre religion, enraciner les valeurs morales, réfuter les suspicions, composer des ouvrages et faire des recherches. C’est un autre type d’adoration.
  De plus, si l’autre partie projette de corrompre notre communauté, l’établissement des activités musulmanes s’impose de priorité pour pouvoir protéger les enfants et la jeunesse contre l’indécence et la corruption des mœurs. Cela est une adoration. 
  Si l’autre partie tente de nous humilier l’adoration prioritaire qui s’impose de toute urgence sera de sacrifier tout ce dont on dispose, quels qu’en soient le prix et la valeur ainsi que de sacrifier les personnes et les objets précieux.
  Cette adoration est dite celle de l’époque, et toute époque se distingue par un trait qui lui est propre.

Entre les principes, les individus et les objets :

  Il existe ce qu’on appelle l’époque des principes, l’humanité entière passe par trois époques :
  L’époque des principes. L’idée peut s’illustrer par cet exemple que je vous présente.
  Un des rois Ghassanides s’est rendu à la Madinah après avoir embrassé l’Islam ; cela eut lieu lors de l’avènement d’Omar (qu’Allah soit satisfait de lui). Il fut bien accueilli par Omar qui exprima son enthousiasme à cause de sa conversion à l’Islam. Ce roi entreprit de faire la circumambulation autour de la Ka’ba ; Or, pendant l’une des tournées, un bédouin de la tribu de Fazara lui foula le vêtement du pied, ce qui lui dénuda l’épaule. Comme réaction immédiate, ce roi se tourna du côté de ce bédouin et lui administra un coup en pleine figure qui lui cassa le nez. Il n’y avait qu’Omar auprès de qui ce bédouin pouvait se plaindre, il alla donc à sa rencontre et lui raconta l’incident. Omar convoqua le roi nommé Djibila, se tint devant lui face à face et lui dit (le dialogue qui se déroula entre Omar et le roi Ghassanide fut traduit en vers par un poète contemporain de l’époque) :

***

  Omar 

-    Est-ce vrai ce que prétend ce Fazari blessé ? demanda Omar.

  Djibila

  -    Je ne suis pas tel à nier ses propos, répondit Djibila, j’ai corrigé le gars et j’ai récupéré mon droit en me vengeant.

  Omar

-    Console le gars, il faut que tu le consoles,
  Ton ongle porte toujours les traces de son sang, ou alors je te casserai le nez à mon tour. (Il ne faut pas oublier qu’Omar parle avec un roi.)
  Et tu seras payé en retour de ta faute.

  Djibila

  -    Comment cela est-il possible, Ô Prince des croyants ?
  C’est un gars du public, alors que je possède un trône et une couronne.
  Comment acceptes-tu qu’une étoile tombe à terre ?

  Omar

  -    Nous avons enterré à tout jamais les caprices de l’ère préislamique et les vents de la vanité. Nous avons élevé un nouveau monument à la place.
  Tous les gens sont devenus égaux, fussent-ils libres ou serviteurs.

  Djibila

  -    Ce n’était qu’une fausse illusion ce que j’avais en tête, je croyais être plus puissant et plus honoré auprès de toi ; je vais m’apostasier si tu m’y contrains.

  Omar

  -    C’est un nouveau monde que nous édifions et toute fissure y sera soignée
  Le plus honorable et le serviteur sont devenus égaux et traités à pied d’égalité.

***

  C’était l’époque des principes, une époque qui a connu de l’essor, où il a été tenu compte des principes avant toute autre considération. Les principes passaient avant les individus ; Telle fut l’époque prospère de L’Islam.
  « S’il arrive à une mule de trébucher en Iraq, Allah me demandera des explications à son sujet » 
  Parallèlement à l’époque des principes, il y a l’époque des personnes et l’époque des objets. Or, la plus noble des époques est celle des principes et la plus vile est celle des objets. L’homme est un article, il peut prendre part de la mort de quatre à cinq personnes par jour et cela le laisse parfaitement indifférent.
  Chers frères, il est des pratiques cultuelles comme le Jeûne, la Salât, le Pèlerinage, la Zakât… et des pratiques comportementales comme la sincérité, la probité, la chasteté… il y a l’adoration de l’identité, l’homme riche a sa propre adoration, l’homme qui possède la puissance a sa propre adoration, le savant a sa propre adoration, la femme a sa propre adoration… On distingue l’adoration de la circonstance, celle du temps, celle de l’époque, celle des principes, celle des individus et celle des objets.

3-    L’invocation en utilisant le Nom d’Allah (La Divinité) :

  Nous passons à l’invocation en utilisant (La Divinité).

L’invocation de notre Prophète Yunus (Jonas) :

  Chers frères, Yunus est un noble Prophète qui se trouva subitement dans le ventre d’une grande baleine, sachant qu’un homme peut se tenir droit dans la bouche de ce poisson ; le repas de ce poisson atteint les quatre tons, l’homme pour lui formera une seule bouchée, le repas modéré que la baleine prend entre deux autres est de quatre tons, ce poisson pèse cinquante kilos et peut avaler un homme d’un seul trait ; Yunus est dans le ventre de cette baleine :

« … Puis il fit, dans les ténèbres, l’appel que voici : « Pas de divinité à part Toi !... »

Coran 21 : 87

  Par quoi a-t-il invoqué Allah ?

« … Pas de divinité à part Toi ! Pureté à Toi ! J’ai été vraiment du nombre des injustes».

 Coran 21 : 87

  Quel est le début du verset ?

« Et Ḏū’n-Nūn (Jonas) quand il partit, irrité. Il pensa que Nous N’allions pas l’éprouver. Puis il fit, dans les ténèbres, l’appel que voici : « Pas de divinité à part Toi ! Pureté à Toi ! J’ai été vraiment du nombre des injustes ». 
 « Nous l’exauçâmes et le sauvâmes de son angoisse. »

Coran 21 : 87- 88

  Chers frères, je jure par Allah l’Unique que ce verset aurait été suffisant si le Coran ne contenait qu’un seul verset ; Allah exalté soit-Il en a fait une loi, Il dit :

« Et c’est ainsi que Nous sauvons les croyants. »

Coran 21 : 88

  A toute époque, en tout temps, en tout lieu, et en toute circonstance : 

« Et c’est ainsi que Nous sauvons les croyants. »

Coran 21 : 88

  Allah, exalté soit-Il, te donne en exemple un cas spécial, voire un cas impossible à se reproduire, un homme qui se trouve subitement avalé par une baleine, dans l’obscurité de la nuit, dans les profondeurs de la mer, et dans les ténèbres de la baleine, appelle son Seigneur 

« Puis il fit, dans les ténèbres, l’appel que voici : « Pas de divinité à part Toi ! Pureté à Toi ! J’ai été vraiment du nombre des injustes ». 

Coran 21 : 87

« Nous l’exauçâmes et le sauvâmes de son angoisse. Et c’est ainsi que Nous sauvons les croyants. »

Coran 21 : 88

  Prêtez attention à ce hadith :

((L’invocation de Ḏū’n-Nūn (Jonas) alors qu’il était dans le ventre de la baleine : Pas de divinité à part Toi ! Pureté à Toi ! J’ai été vraiment du nombre des injustes ». Aucun Musulman n’a sollicité son Seigneur par cette invocation pour un souci quelconque sans qu’il ne soit exaucé)) 

Ahmad d’après Sa’d

  Retenez cette invocation :

((L’invocation de Ḏū’n-Nūn (Jonas) alors qu’il était dans le ventre de la baleine : Pas de divinité à part Toi ! Pureté à Toi ! J’ai été vraiment du nombre des injustes ». Aucun Musulman n’a sollicité son Seigneur par cette invocation pour un souci quelconque sans qu’il ne soit exaucé)) 


  Lors des afflictions, le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) sollicitait Allah par ces invocations :

((Il n’y a d’autre Divinité à part Allah Le Majestueux, L’Indulgent ; Il n’y a d’autre Divinité qu’Allah, Le Seigneur des cieux et de la terre et Le Seigneur du Trône majestueux))

Ibn ‘Abbas

  Or, les afflictions qui ont frappé les Musulmans sont innombrables.

Allah est Puissant ; Contraignant et Consolateur ; Indulgent et Obligeant :

  Il arrive que le poste de ministre soit confié à un nouvel homme ; les fonctionnaires ne tardent pas à s’enquérir sur son sujet : « comment est-il ? Est-il loyal et honnête ? » Tant qu’une seule personne est responsable, c’est bien sa moralité qui nous importe ; réfléchissez bien à cette invocation : 

((Il n’y a d’autre Divinité à part Allah Le Majestueux, L’Indulgent ; Il n’y a d’autre Divinité à part Allah, Le Seigneur des cieux et de la terre et Le Seigneur du Trône majestueux))

  Cela veut dire que tant qu’Allah, exalté soit-Il, est Seul à gérer nos affaires, Lui qui a les Plus Beaux Noms et Les Plus Beaux Attributs ; La Perfection d’Allah, exalté soit-Il, est Absolue c’est pourquoi la tristesse ne peut emplir le cœur du croyant, car c’est Lui, exalté soit-il, qui décide de tout.
  Des fois, tu trouves un homme vertueux mais qui manque d’aptitude, tu diras : « il est pitoyable, il ne peut rien faire » ; parallèlement tu croises un homme vil mais qui est à la hauteur de faire tout ce qu’il veut, il disposer d’une forte puissance. Il y a toujours un écart, d’un côté tu trouves un homme puissant mais dépourvu de toute moralité ou un homme d’une bonne moralité mais impuissant. Aucun des deux ne te porte satisfaction, car tu as besoin d’un homme qui soit à la fois puissant, discipliné, vertueux et indulgent. Cet homme que tu cherches est sans pareil, rare à croiser. Tout ce que tu peux trouver c’est un homme vertueux et faible ou un homme puissant mais ignoble ; quelqu’un qui réunit tous ces attributs est une des Grâces divines.
  Somme toute, Allah [Seul] est le qualificatif suprême, Il détient tout, Il est Le Puissant, Il décide de tout, Il est Celui qui donne, Celui qui prive, Celui qui élève, Celui qui humilie, Il est Equitable et en même temps, Il est Le Très Miséricordieux, Il est L’Indulgent et Le Généreux ; c’est pourquoi, lorsque tu dis…

« Béni soit le Nom de ton Seigneur, Plein de Majesté et de Munificence ! »

Coran 55 : 78

  …tu le vénères d’autant plus que tu L’aimes.
  Dans notre vie, nous pouvons rencontrer des gens auxquels nous vouons du respect mais que nous n’aimons pas ; comme nous pouvons rencontrer des gens simples et bons mais qui ne comprennent rien ; des personnalités qui retiennent ton attention d’autres qui passent inaperçus. Qui pourrait bien attirer ton respect et te captiver parmi les humains ? c’est un homme qui a réussi sa vie dans sa spécialité tout en jouissant d’une bonne moralité.

Pour vous rapprocher l’idée, voici un verset qui résume l’idée :
« Tout ce qui est sur elle [la terre] doit disparaître, » « [Seule] subsistera La Face [Wajh] de ton Seigneur, plein de majesté et de noblesse. » 

Coran 55 : 26-27

  Il est d’autant plus Majestueux et puissant qu’Il est Miséricordieux, c’est pourquoi :

« C’est à Allah qu’appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez-Le par ces noms »

Coran 7 : 180

Le sens de l’invocation d’Allah par Ses Plus Beaux Noms :

  L’invocation d’Allah par Ses Plus Beaux Noms est un ordre divin, à savoir que cette invocation d’Allah a deux significations : 
Que tu te rapproches d’Allah, exalté soit-Il, en essayant de t’assimiler à des Attributs dérivés de la Perfection divine, au sens que tu sois miséricordieux comme Il est Miséricordieux ; ou alors que tu L’invoques par Ses Plus Beaux Noms.

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